Permettre à une équipe multiculturelle d’exprimer toute la richesse de sa diversité

Permettre à une équipe multiculturelle d’exprimer toute la richesse de sa diversité

Le travail en équipe multiculturelle est trop souvent source d’incompréhension, de confusion et de frustration, qui rendent difficiles les relations et plus fragiles les résultats.

Chaque individu incarne une culture, des modes de perception et des comportements différents qui sont tous acceptables, mais sans clarifications de ces perceptions et de ces croyances, l’équipe est déséquilibrée, doute, et perd de sa performance.

Au contraire, quand l’équipe fait ce travail de clarification et arrive à dépasser ses différences, elle prend toute la mesure des richesses des cultures professionnelles, nationales et individuelles de chacun de ses membres.

3 étapes essentielles pour établir cette cohésion dans une équipe multiculturelle :

Etablir des valeurs

Questionner, écouter et reconnaître chacun des membres de l’équipe pour comprendre quel est son cadre de perception, ses repères, ses normes et ses valeurs. C’est à dire comment aborde-t-il et comprend-il les situations, les enjeux, les priorités, les relations ?

Notez, détaillez, faites un tableau de toutes les valeurs présentes dans l’équipe, voyez s’il y en a de communes, demandez à tous de choisir, conjointement, les valeurs partagées qui vont porter l’équipe.

Fixer des objectifs

Des objectifs partagés, compris de tous, formellement acceptés et cohérents avec leurs valeurs et objectifs individuels. Vous ne pouvez pas demander à quelqu’un de s’engager dans une action qui va à l’encontre de ses croyances ou de ses convictions profondes. C’est pourquoi aujourd’hui les questions sur la motivation sont étroitement liées aux questions sur le sens, l’éthique, les valeurs.

Poser des accords fondamentaux

Votre équipe multiculturelle a particulièrement besoin de structurer ses processus, ses fonctionnements, puisque ceux-ci ne sont pas naturellement homogènes. Les pratiques, habitudes, façons de faire ne font pas forcément sens pour tout le monde et méritent d’être explicitées. Et surtout, vous pourrez adopter les best-practices de chacun comme base de processus de votre équipe qui deviendra bien plus performante !

Attention, quand vous réunissez tout le monde pour une séance de travail collective, insistez pour que chacun s’exprime, sans peur d’être jugé ni tentation de se fondre dans l’avis du plus grand nombre. Vous êtes, en tant que manager d’équipe, garant de la réussite de ce travail de partage collectif !

 

35 jours et 4 étapes pour mobiliser votre équipe !

35 jours et 4 étapes pour mobiliser votre équipe !

Ça y est, la rentrée est passée, on est bien dans le bain, le rythme est repris et les vacances oubliées depuis bien longtemps… Que vous veniez de prendre votre poste ou que vous entamiez la 2e ou 3e année, la rentrée reste une période idéale pour prendre (enfin) votre équipe en main.

Bien souvent, quand vous êtes expatrié, vous trouvez une équipe déjà constituée, parfois en place depuis trèèèès longtemps, parfois une équipe très hétérogène, dont les membres sont issus d’horizons très différents, et qui ne travaillent pas toujours ensemble… Si vous venez d’arriver, vous pouvez ne pas savoir comment prendre vos collaborateurs, ne pas vouloir vous les mettre à dos (ils vous attendent au tournant), plutôt y aller en douceur…

Ou vous êtes là depuis quelques années, bien installé, et vous ne prenez plus le temps ni le recul nécessaire pour observer votre équipe. Vous la connaissez, ainsi que chacun de ses membres, leurs motivations, leurs compétences, leurs relations… Méfiance ! Les interprétations sont parfois hâtives, les situations vues sous votre seul prisme forcément partiel, les gens peuvent changer, les insatisfactions et les malentendus s’installer…

NON ! Si vous venez d’arriver, n’attendez pas, prenez en main votre équipe MAINTENANT ! Et si vous êtes là depuis un moment, prenez un peu de recul, faites à nouveau un travail d’observation et de recadrage avec votre équipe, c’est la « révision » obligatoire !

« Prendre son équipe en main » : mobiliser !

Prendre votre équipe en main et en faire un objectif principal de votre rentrée, c’est vous donner une chance de :
– mobiliser l’énergie de votre équipe autour d’un projet commun
– relancer la motivation de chacun des membres de l’équipe et permettre le développement individuel continu
– développer vos propres compétences managériales et votre leadership
– gagner en légitimité auprès de l’équipe, mais aussi de la hiérarchie

35 jours, (c’est assez long ET assez court pour être efficace), et 4 étapes pour mobiliser votre équipe :

Pour mobiliser votre équipe, il faut d’abord aller à sa rencontre…

  • La première étape est donc de (re)faire un « tour de table » pour comprendre où en est chacun. 1 ou 2 semaines pour observer, questionner, comprendre les motivations de chacun pour son poste, les relations et la communication au sein de votre équipe, avec les autres services, la compréhension des objectifs de l’entreprise, les processus, ceux qui fonctionnent bien et ceux qu’il est temps de changer…
  • La seconde étape, c’est de leur faire part, tous ensemble, de vos observations et de vos ressentis (attention quand même aux ressentis, on reste plutôt sur les faits, le travail, les objectifs de l’équipe, on ne dérape pas sur des préjugés personnels). Et surtout, avant de proposer des solutions toutes faites, demandez-leur leur avis, ce qu’ils ont observé, eux, ce qu’ils auraient envie de changer/améliorer et ce qu’ils peuvent proposer pour ça. Que tout le monde s’exprime, même ceux qui se cachent au fond ou qui sont toujours d’accord. C’est le moment de crever les abcès pour repartir sur des bases saines. Choisissez ensemble 2 à 3 thèmes dans le fonctionnement de l’équipe, et demandez-leur de plancher dessus en binômes, apr exemple, pour proposer des actions concrètes à mettre en place.
  • Troisième étape : Laissez-leur encore une semaine pour trouver des propositions concrètes et réunissez à nouveau tout le monde pour décider (j’ai bien dit « décider », ensemble ! Mais je reviendrai sur la prise de décision dans un article ultérieur) des processus, procédures, modes de communication et circuits d’information… à changer pour gagner en efficacité.
  • Quatrième étape : C’est la récolte ! Observez et partagez avec chacun les changements, les améliorations, les blocages ou les freins aussi, ce qui fonctionne mieux, ce qui est plus agréable ou ce qui n’est en fait pas possible, et recadrez au besoin. Prête ! Votre équipe devrait avoir trouvé un nouveau souffle et suffisamment de motivation et d’énergie pour que vous la lanciez sur un projet « business » celui-là.

Vous avez des « trucs » éprouvés pour relancer l’engagement et mobiliser vos équipes ? Partagez ! RDV dans les commentaires !

Et découvrez le programme Onboarding pour continuer à développer vos compétences managériales.

 

Le coaching, pour quoi, pour qui ?

Le coaching, pour quoi, pour qui ?

C’est quoi le coaching ?

Nous évoluons dans un environnement complexe, en mutation permanente. Entreprises, équipes, expatriés, managers, dirigeants, doivent sans cesse  s’adapter, se transformer. Si le changement est nécessaire, il n’est pas naturel, il représente un saut sans le vide, vers un avenir incertain.

Le coaching offre un espace de prise de conscience, de remise en question et en perspective de ses fonctionnements et de ses modes de décision. Le coach est un « sparring-partner » qui vous accompagne dans l’apprentissage de comportements nouveaux et plus adaptés en fonction du contexte.

Au-delà du développement personnel, le coaching est un travail intense autour de la performance stratégique et opérationnelle.

 

Ce n’est pas du coaching…

Le coaching n’est pas du conseil : le coaching est un processus par lequel le client est amené à trouver ses propres solutions plutôt que d’exécuter les recommandations du consultant

Le coaching n’est pas de la thérapie : le coaching n’a pas pour vocation de « soigner », il est orienté vers l’avenir et le comment alors que la thérapie s’intéresse davantage au passé et au pourquoi.

Le coaching n’est pas du mentorat : le mentorat a pour objet de guider une personne en lui transférant expérience et réseau pour soutenir le développement de sa carrière.

Le coaching n’est pas de la formation : La formation est basée sur des objectifs d’apprentissage formulés dans un programme. Le coaching est sur-mesure et les objectifs sont formulés par le client.

Pour qui ?

• Les entreprises et les institutions : Pour augmenter le sens des responsabilités, renforcer la motivation, développer le potentiel et la performance des collaborateurs.

• Les dirigeants : Pour faire face aux challenges, optimiser ses ressources personnelles lorsque cela importe le plus, avant un évènement important ou en période de turbulence.

• Les managers : Pour renforcer la cohésion et la synergie dans leurs équipes, améliorer l’efficacité des processus et de la communication, développer leur leadership, traverser une période de crise.

• Les expatriés et les conjoints : Pour mieux appréhender les enjeux de l’expatriation et le choc culturel, (re)définir leur engagement personnel dans la mobilité.

• Les coachs, consultants et formateurs : Internes ou externes, pour prendre du recul et améliorer leur pratique en continu.

Les particuliers qui souhaitent prendre du recul sur une situation particulière et à tous ceux soucieux de leur développement personnel et professionnel.

 

Comment choisir le bon coach ?

Un coaching est une étape forte, déterminante de la vie professionnelle et un investissement conséquent, d’où l’importance du choix du coach. Quel coach sera à même d’aider le coaché à résoudre sa problématique ?

L’expérience des organisations : le coach a-t-il eu une position de management, voire un/des postes de cadre dirigeant, une bonne connaissance du monde des organisations qui lui permet d’en comprendre le fonctionnement et les enjeux.

Le travail sur soi : Au cours du coaching, le vécu du coaché peut faire écho à celui du coach. Il est alors essentiel que ce dernier prenne du recul et distingue ce qui lui appartient. Le travail sur soi permet de trouver la juste distance dans la relation.

La formation : Indispensable, le coach doit avoir suivi des formations au coaching sous-tendues par différents cadres de référence : analyse systémique, analyse transactionnelle, programmation neuro-linguistiques et être formé en continu à de nouvelles approches.

La supervision : Sous forme de séances individuelles ou collectives, la supervision permet au coach d’avoir un regard extérieur régulier sur son travail et de traiter les questions qui se posent à lui dans le déroulement de ses coachings.

La déontologie : Le coaching suppose le respect d’un cadre déontologique comprenant, entre autres, un engagement de confidentialité stricte et le respect des choix du coaché. L’adhésion à et la certification par les associations professionnelles (ICF, EMCC, SFCoach..) garantissent le respect des normes professionnelles les plus strictes.

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