L’adaptation en question…

Si vous attaquez votre 2e ou 3e année en poste, vous avez peut-être eu cet étrange et agréable sensation, au retour des vacances, de « rentrer à la maison »

Peut-être au contraire que vous n’aviez pas envie de retourner dans ce pays où vous ne vous plaisez pas… Peut-être que vous savez déjà que c’est votre dernière année et vous regardez autour de vous avec une forme de curiosité un peu détachée et beaucoup plus positive, (re)découvrant avec plaisir toutes les bons côtés de votre poste… Ou peut-être que, comme moi, vous venez d’arriver ?

Installée à La Haye depuis 4 semaines, aux Pays-Bas, après 3 ans au Gabon, je suis en pleine « Lune de miel » comme on l’appelle, tout est formidable, la ville est belle, les gens sont accueillants.

Parce que je connais bien la courbe du changement et les étapes du choc culturel, je sais que ça ne va pas durer et que bientôt je vais me confronter à la difficulté d’adaptation, un sentiment de solitude, d’isolement et d’incompréhension de ce qui m’entoure.

Déjà, dans la rue, tout le monde parle une langue que je ne comprend pas, et les expressions peuvent être affolées, hilares ou rêveuses, je reste étrangère à ces émotions partagées autour de moi. Pour l’instant, la synchronisation avec le monde qui m’entoure est limitée à quelques sourires et au rythme des pas dans la rue… 

Je suis confiante malgré tout, car je sais que ça n’est qu’une étape, et je soupçonne déjà toute la richesse des rencontres, des découvertes, des expériences dans une culture si différente (malgré la proximité géographique) de la mienne…

L’expatriation est souvent une parenthèse, un entre-deux, dans lequel on n’est pas tout à fait arrivé et pas encore parti, en attente, dans un état de présence modifié à nous-même et au monde qui nous entoure.

Au final, il reste quelques mois, sur le temps d’une mission, où l’on se sent vraiment présent, à sa juste place, ici et maintenant. 

C’est peu, mais c’est déjà bien. Mis bout à bout, ces moments où nous nous sentons faire partie du monde qui nous entoure, dans des pays, des cultures, des environnements si différents, créent en nous ce plaisir à appréhender, à approcher, à apprécier des univers différents, autrefois inconnus, autrement impensables, cette ouverture qui nous change définitivement. Le principal voyage des expatriés n’est pas géographique, il est intérieur, personnel, individuel, et souvent pas raconté.

C’est pourtant bien en prenant du recul sur nos émotions, sur ce que l’on ressent, sur notre façon d’appréhender les situations, les difficultés et les bonheurs que l’on peut faciliter l’adaptation, renforcer, allonger, prolonger ces périodes où l’on se sent à sa place, quel que soit le décor qui nous entoure.

Et c’est pourquoi cette année encore, depuis La Haye cette fois, je vous accompagnerai en coaching et en formation pour faciliter votre adaptation en poste, apprendre à mieux vous connaître, développer vos compétences, prendre de la hauteur et faire de cette tranche de vie, de cette parenthèse, une expérience riche dont vous ressortirez grandi(e) !